Le pétrole renoue avec ses plus hauts depuis 2015 avec la vague de froid US
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 66,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février prenait 28 cents à 60,12 dollars.
"Avant de partir en week-end prolongé pour le Nouvel An, les investisseurs américains vont devoir s'intéresser à la vague de froid qui s'est abattue sur une grande partie des Etats-Unis", a expliqué Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Le nord des Etats-Unis est balayé par une vague de froid extrême avec des températures chutant jusqu'à -40°C. Cela devrait pousser les consommateurs à faire grimper leur chauffage, ce qui augmenterait la consommation de produits distillés de pétrole.
Le marché évoluait cependant dans des volumes très modérés à l'approche du Nouvel An.
"Nous restons à peu près certains que les récents plus hauts ne tiendront pas sur le moyen terme, et que le prix (du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., ndlr) repassera sous les 60 dollars en janvier, mais pour l'instant, l'entrain festif se maintient", ont prévenu les analystes de JBC Energy.
Parmi les raisons de prudence, ces derniers notent la reprise attendue du pipeline de Forties, dont l'arrêt début décembre a fortement entravé la production britannique de mer du Nord.