Le pétrole new-yorkais, en hausse, attend les réserves américaines
Vers 14H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, référence américaine du brut, prenait 3 cents et s'échangeait à 59,67 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Les marchés attendent ce matin le rapport sur les stocks américains" qui sera publié en cours de séance, a indiqué Kyle Cooper de IAF Advisors.
Les analystes tablent sur une baisse de 3,75 millions de barils pour les stocks de brut, sur une hausse de 1,35 million de barils pour l'essence, et sur une stagnation des stocks de produits distillés selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Les statistiques de la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), réputées moins fiables, ont fait état d'une baisse des réserves de brut de 6 millions de barils.
La production américaine, qui a atteint un septième record de suite la semaine dernière à 9,79 millions de barils par jour, et les exportations, qui ont bondi lors de la semaine écoulée à 1,86 million de barils seront également des données très scrutées dans le rapport du DoE.
"On peut s'attendre à une hausse sur les deux, les exportations devant se renforcer dans les semaines à venir après les perturbations sur l'oléoduc de Forties en mer du Nord", a noté M. Cooper.
L'oléoduc de Forties, par lequel passent habituellement l'équivalent d'entre 400.000 et 450.000 barils de pétrole chaque jour, est fermé depuis le début du mois, mais son opérateur Ineos a affirmé mardi que les réparations étaient désormais finies et que des tests de pressurisation étaient en bonne voie.
Egalement suivies, les suites d'une explosion mardi sur un oléoduc en Libye qui transporte habituellement, selon les analystes, entre 70.000 et 100.000 barils par jour.
"Aux dernières nouvelles il ne s'agirait que de réparations mineures qui ne prendraient qu'une semaine, ce qui est assez court pour un oléoduc situé dans le désert", a commenté M. Cooper.
(c) AFP