Le pétrole baisse, les investisseurs encaissent leurs bénéfices
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 65,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 65 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 51 cents à 59,46 dollars.
En séance, le baril de Brent a atteint mardi 67,10 dollars, à son plus haut depuis mai 2015, tandis que le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a touché son plus haut depuis juin 2015 à 60,01 dollars.
"Les craintes que les prix pâtissent de l'annonce de la reprise début janvier de l'activité du pipeline de Forties (en mer du Nord) ont été effacées mardi par la fermeture après une explosion d'un oléoduc en Libye", ont commenté les analystes de JBC Energy.
Le pipeline de Forties, par lequel passent habituellement l'équivalent d'entre 400.000 et 450.000 barils de pétrole chaque jour, est toujours fermé, mais son opérateur Ineos a affirmé mardi que les réparations étaient désormais finies et que des tests de pressurisation étaient en bonne voie.
Ce pipeline représente 40% de la production britannique d'hydrocarbures en mer du Nord, et sa fermeture début décembre avait fait grimper les cours du Brent, dont le pétrole de Forties est un composant important.
Mais une explosion sur un oléoduc en Libye a retenu l'attention des marchés mardi.
"Le volume que cet oléoduc représente, entre 70.000 et 100.000 barils par jour, est bien inférieur au débit de Forties", a cependant souligné Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, qui a par ailleurs noté qu'"une vague de froid s'abat sur les Etats-Unis, ce qui devrait doper la demande de produits distillés".
"Il faut se rappeler que les mouvements de prix des fins d'années dernières étaient en général le prolongement des tendances qui précédaient ces périodes, et ont été effacés" quand les acteurs du marché ont repris leur activité au début de l'année suivante, ont prévenu les analystes de JBC Energy.
(c) AFP