Le pétrole hésite, la mer du Nord scrutée par le marché
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 64,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 11 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février prenait 16 cents à 58,25 dollars.
"Selon nos prévisions actuelles, notre entreprise pense pouvoir reprendre progressivement son activité normale au tout début de la nouvelle année", a précisé Ineos.
Comme le pétrole acheminé par le pipeline de Forties est un composant clef du prix de la référence du Brent, sa fermeture avait galvanisé les cours du pétrole.
Les prix conservaient cependant une bonne partie de leurs gains de la veille, quand ils avaient profité du recul la semaine précédente des réserves des Etats-Unis, selon les données du Département américain de l'Energie (DoE).
"La chute des réserves commerciales dans toutes les catégories est de 14 millions de barils, principalement due à une baisse des +autres produits+, et les réserves sont désormais supérieures de 38 millions de barils à leur moyenne sur cinq ans", a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM.
"Même avec les gains de la veille, le Brent reste fermement ancré dans l'étroite fenêtre de prix d'à peine 4 dollars qui borne le marché depuis début novembre", ont cependant souligné les analystes de JBC Energy.