Le pétrole stable avant les réserves américaines
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, au même niveau qu'à sa clôture mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 19 cents à 57,75 dollars.
"Avec une solide baisse des stocks de brut, cela fait une troisième semaine consécutive de recul", ont noté les analystes de JBC Energy.
Alors que la hausse de la production américaine est vue par les analystes comme un risque pour les prix en 2018, tout signe d'une demande dépassant la production profite aux cours.
"Nous évitons de nous emballer avec les baisses de réserves de brut en fin d'année, car cette tendance tend à s'inverser dès le début de l'année suivante", a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
L'analyste a cependant relevé que les réserves de produits distillés étaient déjà à des niveaux bas, et qu'une confirmation d'une nouvelle baisse soutiendrait les prix.
Les analystes tablent sur une baisse de 3,15 millions de barils pour le brut, sur une hausse de 2,3 millions de barils pour l'essence, et sur une progression des stocks de produits distillés de 250.000 barils, selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg.
Ineos, l'opérateur du pipeline, a affirmé mardi que les réparations pourraient prendre entre deux et quatre semaines à compter de la fermeture de l'oléoduc, le 11 décembre.
(c) AFP