Le pétrole en légère hausse, les tensions entre Iran et Arabie saoudite ravivées
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 21 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 26 cents à 57,42 dollars.
"Les prix évoluent à leur niveau moyen sur la dernière semaine comme sur le dernier mois, et les volumes sont très réduits", a-t-il remarqué.
Les prix étaient soutenus pas un nouveau tir de missile balistique en provenance du Yémen vers l'Arabie saoudite, que Ryad s'est empressé de qualifier d'"Irano-Houthi".
Le porte-parole de la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen a indiqué que ce missile avait été intercepté.
"Cela nous rappelle que la tension géopolitique entre l'Iran et l'Arabie saoudite est encore bien pesante dans la région", a commenté John Kilduff d'Again Capital.
Le 4 novembre, un missile provenant déjà du Yémen avait visé l'aéroport de Ryad. Washington a affirmé il y a quelques jours que ce missile était de "fabrication iranienne".
La hausse des prix était toutefois un peu limitée par la publication lundi des perspectives de production d'or noir aux Etats-Unis en hausse pour janvier, l'Agence américaine d'information de l'énergie (EIA) anticipant dans un document une production de pétrole de schiste de 6,41 millions de barils par jour, soit une progression de 94.000 barils par jour par rapport à décembre.
Par ailleurs, les analystes gardaient un oeil sur le Royaume-Uni, où l'oléoduc de Forties, qui relie plusieurs plateformes de mer du Nord et représente 40% de la production britannique dans cette zone, reste fermé.
"L'opérateur de l'oléoduc, Ineos, reste sur ses prédictions d'une fermeture de deux à quatre semaines, ce qui soutient les prix du Brent", a noté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
(c) AFP