Le pétrole remonte un peu dans un marché hésitant
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 25 cents à 57,41 dollars.
"Les prix évoluent à leur niveau moyen sur la dernière semaine comme sur le dernier mois, et les volumes sont très réduits", a-t-il remarqué.
"Les prix avaient commencé à grimper lundi, mais les craintes d'une production nigériane perturbée par des grèves ne se sont pas concrétisées, et des données sur les exportations saoudiennes sont venues effacer les gains des cours", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Le premier exportateur mondial, qui limite actuellement sa production dans le cadre de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, a augmenté ses sorties de brut en octobre.
L'Arabie saoudite et la Russie, deux des plus grands producteurs mondiaux, sont au coeur des efforts de limitation de l'offre qui visent à rééquilibrer le marché mondial, et la hausse des exportations saoudiennes renforce les craintes de surproduction.
Par ailleurs, les analystes gardaient un oeil sur le Royaume-Uni, où l'oléoduc de Forties, qui relie plusieurs plateformes de mer du Nord et représente 40% de la production britannique dans cette zone, reste fermé.
(c) AFP