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Le pétrole en ordre dispersé après l'interruption d'une grève au Nigéria

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Les cours du pétrole ont terminé en ordre dispersé à Londres et à New York après l'interruption d'un mouvement de grève de travailleurs nigérians du secteur pétrolier, le jour même où ce mouvement devait débuter.
Le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a perdu 14 cents pour clôturer à 57,16 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a clôturé à 63,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de vendredi.

"Les travailleurs nigérians du secteur pétrolier devaient entrer en grève et menaçaient de perturber la production locale. Ils ont finalement interrompu leur mouvement (lundi)", a indiqué Robert Yawger de Mizuho USA.

Selon un message de l'organisation à l'origine du mouvement, relayé par les médias locaux, les grévistes ont suspendu dans la journée leur appel à l'arrêt du travail après avoir obtenu gain de cause sur leurs principales revendications qui concernaient notamment des employés licenciés.

Les réserves de pétrole du Nigeria étaient les huitièmes de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) fin 2016, avec plus de 37 milliards de barils, soit 3,1% du total du cartel.

Les prix ont été également affectés par des prévisions de production d'or noir aux Etats-Unis en hausse pour janvier, l'Agence américaine d'information de l'énergie (EIA) anticipant dans un document publié lundi une production de 6,41 millions de barils par jour, soit une progression de 94.000 barils par jour par rapport à décembre.

Avant de chuter brusquement suite à l'interruption du mouvement de grève au Nigeria, le pétrole gagnait du terrain.

Outre les craintes suscitées par l'éventuelle perturbation de la production nigériane, il était poussé par le premier recul en plus d'un mois du nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis, selon les statistiques hebdomadaires de la société américaine Baker Hughes.

La société a fait état vendredi d'un nombre de puits de pétrole actifs en baisse de 4 unités, à 747 puits, après cinq semaines consécutives de hausse.

"Le nombre de puits a notamment baissé dans le bassin dit Permian (dans l'ouest du Texas, ndlr) pour la première fois en huit semaines", ont détaillé les analystes de JBC Energy.

Cette région est particulièrement observée par les marchés car c'est là que se situent les puits de pétrole de schiste, plus coûteux à exploiter et dont la remontée des prix du baril pourrait doper l'activité.

"La production de schiste pourrait être entravée par la hausse des coûts de fracturation et des services", ce qui à terme pourrait mener à "baisser les anticipations de production", a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group.

Les analystes continuaient également à suivre la situation en mer du Nord où l'oléoduc de Forties, qui transporte 40% de la production d'hydrocarbures du Royaume-Uni, était fermé depuis une semaine après une fuite.

"Les informations dont on dispose nous poussent à croire qu'il faudra une à deux semaines avant une réouverture", a commenté Mike Lynch de SEER.


(c) AFP

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