Le pétrole monte un peu, le marché avance à tâtons
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 7 cents à 57,37 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, ont galvanisés les prix quand ils ont renouvelé leur accord de baisse de production, qui vise à rééquilibrer le marché mondial.
Par ailleurs, les marchés digéraient les données hebdomadaires de l'entreprise de services pétroliers Baker Hughes sur le nombre de puits actifs aux Etats-Unis publiées vendredi.
Avec une baisse de 4 puits, l'industrie américaine du pétrole a mis un terme à cinq semaines consécutives de hausse, qui alimentaient l'inquiétude des marchés quant à un envol de la production des Etats-Unis.
"Le nombre de puits a notamment baissé dans le bassin dit Permian (dans l'ouest du Texas, ndlr) pour la première fois en huit semaines", ont détaillé les analystes de JBC Energy.
Cette région est particulièrement observée par les marchés car c'est là que se situent les puits de pétrole de schiste, plus coûteux à exploiter et dont la remontée des prix du baril pourrait doper l'activité.
"Il n'y a toujours pas d'information fiable sur la durée des réparations et la date de reprise des opérations. Par conséquent, le marché perd actuellement plus de 400.000 barils par jour de pétrole de Forties, un composant clef du prix du Brent", ont souligné les analystes de Commerzbank.
(c) AFP