Le pétrole hésite, entre surproduction et perturbations en mer du Nord
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier prenait 18 cents à 57,22 dollars.
Ineos, l'opérateur du principal oléoduc du Royaume-Uni, a déclaré une situation de "force majeure" jeudi et a officiellement reconnu que son pipeline, par lequel transite 40% de la production britannique d'hydrocarbures, ne reprendrait pas son activité avant plusieurs semaines.
"Au moins 400.000 barils par jour ne pourront pas être acheminés dans un future proche", a calculé Commerzbank, ajoutant qu'un rapport de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a réduit la perspective de production britannique de 300.000 barils par jour pour décembre en conséquence de cet engorgement.
La même agence a par ailleurs anticipé un marché mondial "à l'équilibre en 2018, avec un surplus de l'offre au premier semestre qui serait effacé plus tard dans l'année", a expliqué Mike van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
L'AIE a également relevé jeudi dans son rapport mensuel ses prévisions de production pour les pays non OPEP pour 2018.
(c) AFP