Le pétrole hésite, les prévisions de l'AIE et de l'Opep divergent
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 62,49 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 5 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier cédait 4 cents à 56,56 dollars.
"L'incertitude qui entoure la production des pétroles non conventionnels en 2018 crée des tableaux radicalement différents pour l'année prochaine", a expliqué Tamas Varga, analyste chez PVM.
"Récemment, le nombre de forages américains et leur taux de mise en service sont repartis en hausse, ce qui suggère que la production va monter dans les prochains mois", a prévenu l'AIE, qui table sur une hausse de la production non OPEP de 1,6 million de barils en 2018.
L'OPEP prévoit pour sa part que les pays ne faisant pas partie de son organisation augmenteront leur production de 990.000 barils par jour.
A en croire les données de l'AIE, les réserves mondiales vont rester stables l'année prochaine, tandis que l'OPEP prévoit que la baisse de 2017 continuera en 2018, a résumé Tamas Varga.
L'OPEP et d'autres producteurs, dont la Russie, tentent de rééquilibrer le marché et de faire remonter les prix en limitant leur production.
"Nous voyons l'armada de projets de production, même sans prendre en compte l'OPEP et les rebondissements dans le secteur du pétrole de schiste, comme un poids sur le marché qui devrait garder les prix en retrait l'année prochaine", ont jugé les analystes de JBC Energy.
(c) AFP