Le pétrole baisse fortement avec la hausse des stocks américains d'essence
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 62,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 86 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier cédait 46 cents à 56,68 dollars.
Les analystes tablaient sur une baisse de 2,9 millions de barils pour le brut et sur une hausse de 2,3 millions de barils pour l'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
"Les données sur l'essence ont poussé le marché vers le bas", a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
Les stocks d'essence croissent plus vite que prévu aux Etats-Unis ce qui laisse à craindre un affaiblissement de la demande américaine.
Par ailleurs, la production de brut a pour sa part de nouveau augmenté, les Etats-Unis extrayant en moyenne 9,78 millions de barils par jour contre 9,71 millions de barils par jour (mbj) la semaine précédente, inscrivant un sixième record de suite depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
"Depuis cet automne, il y avait des barils manquant entre les données des importations, de la production nationale et des raffineries. Si l'on estime que l'erreur était du côté de la production, les Etats-Unis pourraient déjà avoir dépassé les 10 millions de barils", a commenté Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
Ce rapport "montre d'une part que la production de brut de l'organisation a baissé en novembre et d'autre part que la demande l'an prochain devrait continuer à être solide", a souligné Matt Smith de ClipperData.
Selon le document, les quatorze pays du cartel ont pompé un total de 32,45 mbj en novembre, soit 133.000 barils par jour de moins qu'en octobre, selon des sources secondaires selon une estimation des sources secondaires (ne provenant pas directement des pays concernés).
Le repli a surtout été marqué en Angola, en Arabie saoudite, au Venezuela et aux Emirats arabes unis.
(c) AFP