Le pétrole stable dans un marché hésitant
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier cédait 23 cents à 57,13 dollars.
"A regarder avec attention les échanges, il semblerait que l'enthousiasme des marchés s'essouffle, et que certains investisseurs commencent à revoir leurs positions", ont noté les analystes de Société Générale.
En novembre, les prix avaient été galvanisés par la perspective d'un renouvellement de l'accord de baisse de production qui lie 24 pays, dont les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la Russie.
Mais depuis, les signes d'une hausse encore plus importante que prévu de la production américaine sont venu limiter cet enthousiasme.
"La croissance du nombre de forages dans les dernières semaines laisse penser que la production va encore augmenter (aux Etats-Unis, ndlr). Selon (les données de l'entreprise de services) Baker Hughes, le nombre de puits actifs a augmenté de deux la semaine dernière", ont rappelé les analystes de Commerzbank.
"Notre analyse fondamentale du marché montre que, malgré les efforts de l'OPEP, les réserves mondiales vont légèrement augmenter dans les prochains mois (là où le cartel cherche à les faire reculer, ndlr) et nous nous attendons à ce que la volonté d'achat s'estompe", ont ajouté les analystes de Société Générale.