Des achats à bon compte font rebondir le pétrole new-yorkais
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a pris 73 cents pour clôturer à 56,69 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a terminé à 62,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 98 cents par rapport à la clôture de mardi.
Mercredi, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait plongé de 1,66 dollar sous l'effet d'un gonflement marqué des réserves d'essence aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 1er décembre, selon les statistiques du département américain de l'Energie (DoE).
La progression de la production de brut à 9,71 millions de barils par jour, un record depuis que ces statistiques sont compilées en 1983, avait également eu un effet de dépréciation des cours.
Mais "les investisseurs qui misent sur une baisse du marché doutent désormais de leurs paris. Ils craignent depuis quelques jours de subir un revers", a noté M. Yawger.
Par ailleurs, "certains considèrent que (la hausse de jeudi) est une réaction en retard des marchés au niveau des stocks de brut aux Etats-Unis", a estimé le spécialiste. Dans son rapport mercredi, le DoE avait fait part d'une baisse très marquée des stocks de brut de 5,6 millions de barils.
L'annonce la semaine dernière d'un accord de réduction de la production pétrolière décidée la semaine dernière entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires limitant les extractions de brut "semble déjà être de l'histoire ancienne", a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM.
"L'OPEP est derrière nous, le marché se concentre désormais sur les fondamentaux", a abondé M. Yawger.
"Les prochains éléments d'informations majeurs seront diffusés la semaine prochaine avec les rapports mensuels de l'OPEP et de l'Agence internationale de l'énergie", a expliqué Matt Smith, de ClipperData.
Le décompte hebdomadaire des puits de pétrole actifs aux Etats-Unis par l'entreprise Baker Hughes est également attendu vendredi. Leur nombre a progressé au cours des quatres semaines précédentes.
(c) AFP