Le pétrole remonte mais la production américaine inquiète
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 62,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 86 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier gagnait 68 cents à 56,64 dollars.
Sous l'impulsion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de la Russie, 24 pays producteurs ont renouvelé un accord de limitation des extractions dans le but de rééquilibrer le marché mondial en forçant les pays importateurs à user de leurs réserves de brut.
Mais depuis cette annonce, les signes d'un rebond de la production des Etats-Unis, qui ne sont pas tenus par l'accord, ont participé à une baisse des cours.
"selon les données officielles de la semaine dernière la production était en septembre de 9,48 millions de barils par jour, et les décomptes de (l'entreprise de services) Baker Hughes font état de quatre semaines consécutives de hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis", ont noté les analystes de BNY Mellon.
Depuis ces annonces la semaine dernière, les données gouvernementales sur les réserves américaines publiées mercredi ont fait état d'une hausse des stocks d'essence et de produits distillés.
"En d'autres termes, l'OPEP n'a offert qu'un accord que le marché avait intégré dans ses prix depuis longtemps, et ces données semblent montrer que la production américaine efface les efforts de l'OPEP", ont ajouté les analystes de BNY Mellon.
(c) AFP