Le pétrole baisse, les stocks américains d'essence s'accumulent
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 61,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,42 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier cédait 1,49 dollar à 56,13 dollars.
Les analystes s'attendaient à une baisse de 2,5 millions de barils des réserves de brut et à une hausse de 2,55 millions de barils des réserves d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
"Cette accumulation d'essence semble indiquer que les Etats-Unis ont besoin de moins de carburant que prévu", ont résumé les analystes de Natixis.
"Il est normal que la cadence s'accélère pour les raffineries en fin d'année", a expliqué Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets, mais il note toutefois que "la hausse de cette semaine dépasse les moyennes de la saison".
"Avec des températures plutôt tièdes qui affectent la demande de produits distillés (utilisés pour le chauffage, ndlr) et des prix à la pompe élevés qui affectent la demande d'essence, il est logique que les réserves augmentent", a-t-il ajouté.
Le marché américain est particulièrement observé alors que la production des Etats-Unis a atteint 9,71 millions de barils par jour contre 9,68 mbj la semaine précédente, inscrivant un cinquième record consécutif depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
(c) AFP