Le pétrole ouvre en baisse à New York à 57,36 dollars le baril
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, perdait 10 cents et s'échangeait à 57,37 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"En comparaison avec la dernière réunion de l'OPEP d'il y a six mois, la chute des prix semble triviale", a indiqué Commerzbank, expliquant que le calme observé sur le marché rend peu probable une correction plus poussée.
En mai dernier, une première prolongation de cet accord avait abouti à une chute de pratiquement neuf dollars dans les trois semaines qui avaient suivi son officialisation.
"Le pétrole est maintenant dans une fourchette de prix entre 56 et 60 dollars et semble avoir digéré le résultat de la réunion de l'OPEP. Désormais les investisseurs se tournent vers 2018 et les prévisions d'offre et de demande mondiale", a analysé Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Si l'OPEP maintient son niveau de production de novembre, le marché du pétrole sera équilibré au deuxième trimestre 2018, anticipent les analystes de Commerzbank. Avant cela, ces analystes préviennent d'une possible correction à venir sur le marché, une surabondance de l'offre de l'ordre de 500.000 barils par jour étant à anticiper au premier trimestre.
L'une des grandes inconnues de l'offre mondiale concerne la production américaine, non soumise à l'accord de réduction du cartel.
Les Etats-Unis ont connu quatre semaines de suite de record dans leur production de brut, un cinquième record pouvant être décroché lors de la publication mercredi des statistiques du département américaine de l'Energie (DoE).
(c) AFP