Le pétrole faiblit mais l'Opep soutient encore les prix
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 62,30 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier cédait 28 cents à 57,19 dollars.
"Nous attribuons la baisse à des prises de bénéfices par les investisseurs spéculatifs, qui étaient plus nombreux que jamais à parier sur une hausse des prix avant la réunion de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole)", ont estimé les analystes de Commerzbank.
L'OPEP et ses dix partenaires, dont la Russie, n'ont pas surpris les marchés jeudi en renouvelant jusqu'à fin 2018 l'accord de baisse de la production, qui vise à rééquilibrer le marché mondial et à redonner des couleurs aux prix du baril.
Mais les analystes ont salué une communication plus maîtrisée du cartel et de ses alliés, qui a évité une chute des prix après la décision, comme cela avait été le cas en mai, quand le cartel avait renouvelé son accord de trois mois.
"Comparé à la réunion de l'OPEP d'il y a six mois, la baisse des prix est triviale", ont jugé les analystes de Commerzbank.
Plusieurs analystes estiment que les efforts devraient permettre de faire reculer les réserves mondiales en 2018, mais pas dès le début de l'année.
A plus court terme, les marchés attendront les données hebdomadaires sur les réserves d'essence des Etats-Unis. Avant les données officielles du département américain de l'Energie (DoE) mercredi, la fédération privée de l'American petroleum institute (API) publiera ses propres chiffres mardi, après la clôture européenne.
(c) AFP