Ryad: Le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh a suggéré lundi que les principaux pays producteurs de pétrole pourraient commencer en juin à discuter d'une possible augmentation de leur production pour 2019, en fonction de l'état du marché.
Le cartel des pays producteurs de pétrole (
OPEP) et dix autres nations partenaires, dont la
Russie, ont convenu la semaine dernière de prolonger leurs quotas de production pour l'année 2018, suivant en cela la stratégie qu'ils ont mise en place au début de cette année afin de redresser les
prix du pétrole.
Depuis 2014, les prix bas de l'or noir ont eu un impact significatif sur les finances publiques des principaux pays producteurs, malgré leur redressement progressif depuis 2016.
"
Nous n'allons pas changer de cap dans la seconde moitié de l'année (2018)", a prévenu M. Faleh à
Ryad après une rencontre avec son homologue américain Rick Perry.
"
Cependant, nous aurons en juin une idée plus claire sur les prévisions d'équilibre du marché et nous commencerons (alors) à penser à quoi faire en 2019", a-t-il ajouté.
Mais "
l'intention n'est pas d'inonder le marché du jour au lendemain", a prévenu le ministre saoudien.
Au terme de l'accord trouvé jeudi à Vienne entre l'
OPEP et ses partenaires, 24 pays, comptant pour quelque
60% de l'offre mondiale, vont continuer à tailler dans leur production à hauteur de 1,8 million de barils par jour au total, comme ils s'y efforcent depuis un pacte inédit passé il y a un an.
Leur stratégie, accompagnée par une reprise économique mondiale, a pour l'instant porté ses fruits: les prix sont passés de moins de
30 dollars le baril début 2016 à autour de
60 dollars actuellement et les stocks sont revenus à un niveau normal.
(c) AFPCommenter Une hausse de la production de pétrole pourrait être abordée en juin
Communauté prix du baril
graphcomment-widget>