Le pétrole recule, les investisseurs encaissent leurs bénéfices après l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,30 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 43 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier cédait 56 cents à 57,80 dollars.
L'OPEP et ses dix partenaires, dont la Russie, ont renouvelé leur accord jusqu'à fin 2018 afin de poursuivre leur effort de rééquilibrage du marché, une décision largement anticipée par les investisseurs mais qui a permis aux prix de grimper en novembre.
Cependant, "maintenant que l'incertitude qui entourait la décision de l'OPEP s'est évaporée, le marché va se focaliser sur la hausse de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis", ont prévenu les analystes de Société Générale.
Les entreprises privées américaines ne sont pas tenues par l'accord, et pourraient au contraire profiter de la hausse des prix du baril pour lever des fonds et lancer de coûteuses extractions de pétrole de schiste.
"Selon le dernier décompte hebdomadaire de (l'entreprise privée de services pétroliers, ndlr) Baker Hughes, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a encore grimpé, de 2 à 749" vendredi, ont commenté les analystes de JBC Energy.
(c) AFP