Le pétrole grimpe après l'accord de l'Opep
Peu avant 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,24 dollar par rapport à la clôture de jeudi et s'approchant de son plus haut niveau depuis fin juin 2015.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier s'échangeait à 58,48 dollars, en progression de 1,08 dollar.
"L'inclusion de ces deux pays ne compte pas tant que ça, mais cela donne confiance au marché dans le fait qu'il n'y aura pas de hausse de production surprise de la part de producteurs exemptés", a précisé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Malgré le fait que, dans une concession à la Russie, un passage en revue de l'accord soit prévu en juin prochain, les investisseurs peuvent être confiants dans les promesses de l'OPEP et de ses partenaires, a-t-il estimé.
"On pourrait dire que l'engagement ne vaut que jusqu'en juin et qu'alors seulement, si besoin, il pourrait être prolongé jusqu'à la fin 2018. Mais quelle que soit la façon dont vous le présentez, ils ont clairement fait comprendre aux marchés qu'ils continueraient de réduire leur production si besoin", a noté l'expert.
De plus, a remarqué Robert Yawger de Mizuho, "les discussions ont été moins difficiles qu'attendu, en particulier avec la Russie".
La question pour lui est maintenant de savoir si les nombreux investisseurs ayant parié à la hausse en prévision de cet accord vont décider ou non de se débarrasser de leurs positions en même temps. "C'est là que réside le plus gros danger, surtout qu'en même temps la production de brut ne cesse d'augmenter aux Etats-Unis", a-t-il souligné.
(c) AFP