Le pétrole reste sous pression à la veille de l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 56 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 47 cents à 57,52 dollars.
L'OPEP et ses partenaires cherchent encore "la bonne décision pour les marchés", a affirmé mercredi le ministre de l'Énergie des Émirats arabes unis, Suheil al-Mazrouei.
"La réunion tant attendue de jeudi était vue comme une formalité pour la prolongation de l'accord de limitation de l'offre jusqu'à fin 2018 (...) mais la trame narrative ne suit pas le scénario établi et le décor est planté pour des discussions plus difficiles qu'attendu", après les premières déclarations de ministres, a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"La reprise des prix du pétrole mais aussi le difficile rééquilibrage du marché sont à la merci d'une décision décevante de l'OPEP", a prévenu l'analyste.
En quête d'indices sur l'état de l'offre et de la demande d'or noir aux États-Unis, qui ne sont pas tenus par l'accord de limitation de production, les investisseurs décortiqueront mercredi le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des réserves du pays.
Selon la prévision médiane des analystes sondés par Bloomberg, les réserves de brut devraient avoir baissé de 2,95 millions de barils lors de la semaine achevée le 24 novembre, tandis que les stocks d'essence devraient s'être étoffés de 1,02 million de barils et ceux de produits distillés de 700.000 barils.