Le pétrole grimpe, l'oléoduc Keystone perturbe l'offre nord-américaine
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 10 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 63 cents, à 58,65 dollars.
Les volumes restaient réduits, car les marchés américains, qui ont profité jeudi d'un jour férié pour Thanksgiving, devraient rester atone vendredi.
"Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a profité de l'immobilisation de l'oléoduc de Keystone, qui perturbe l'offre en Amérique du Nord (en raison d'une fuite de pétrole détectée au Dakota du Sud, ndlr). Les marchés restent également optimistes quant à une extension des baisses de productions de l'OPEP", a résumé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se réunira jeudi avec ses partenaires et discutera d'une éventuelle prolongation de l'accord de limitation de la production qui les lie depuis le début de l'année.
Originellement prévu pour durer un an, l'accord a déjà été renouvelé jusqu'à fin mars 2018, et l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, plaide actuellement pour un prolongement jusqu'à fin 2018.
(c) AFP