Le pétrole monte, les réserves de brut des états-Unis auraient reculé
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 76 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 1,17 dollar à 58,00 dollars, à son plus haut niveau depuis près d'un an et demi.
Les réserves américaines sont scrutées par les investisseurs qui y voient un baromètre du marché d'un des plus important consommateur et producteur au monde.
Le Département américain de l'Énergie (DoE) publiera ses propres données, jugées plus fiables que celles de l'API par les marchés, en cours de séance européenne.
Les analystes prévoient que les réserves de brut auront reculé de 2,2 millions de barils, que celles d'essence auront augmenté d'un million de barils et que celles de produits distillés auront diminué d'un million de barils, selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
La situation dans le reste du monde conservait cependant l'attention des analystes, alors que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) se réunira le 30 novembre à Vienne avec d'autres pays producteurs, dont la Russie.
Ces pays, qui se sont accordés fin 2016 pour limiter leur production en 2017 et qui ont déjà prolongé ces baisses jusqu'à mars 2018, pourraient étendre l'accord jusqu'à fin 2018, comme le souhaite l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial.
(c) AFP