Le pétrole remonte, le marché hésite avant Thanksgiving
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 62,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 16 cents à 56,58 dollars.
"La célébration de Thanksgiving (qui aura lieu jeudi aux Etats-Unis, NDLRndlr) n'aide pas les échanges cette semaine. Les investisseurs des Etats-Unis équilibreront leurs portefeuilles mercredi après la publication hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves, avant de fermer boutique et de partir en weekend", a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
"Les prix restent soutenus par la perspective que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) renouvellera son accord de baisse de la production lors de la réunion de la semaine prochaine", a expliqué Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
L'OPEP s'est associée à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leurs extractions et rééquilibrer le marché mondial, une mesure qui a permis aux prix de décoller depuis fin 2016.
Initialement prévu pour durer jusqu'à fin 2017, et déjà renouvelé jusqu'à mars 2018, l'accord pourrait être étendu à l'intégralité de 2018, comme le désire l'Arabie Saoudite, figure de proue de l'OPEP et premier exportateur mondial.
En Russie, deuxième pilier de l'accord, le président Vladimir Poutine a exprimé son désir d'un renouvellement jusqu'à fin 2018, mais les groupes pétroliers privés se sont montrés plus récalcitrants à l'idée de devoir à nouveau reporter l'ouverture de nouveaux champs pétroliers.
(c) AFP