Le pétrole ouvre en hausse à New York, le marché rassuré par l'Arabie saoudite
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, prenait 75 cents et s'échangeait à 55,89 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Les cours de l'or noir reprenaient des couleurs après avoir nettement reculé sur les dernières séances après des propos du ministre saoudien Khaled al-Faleh, rapportés par l'agence Bloomberg.
Cet accord vise à restreindre l'offre mondiale d'or noir pour épuiser les réserves surabondantes et faire remonter les prix du pétrole.
Déjà renouvelé une fois, il lie jusqu'à fin mars l'OPEP à d'autres producteurs, dont la Russie. Mais l'Arabie saoudite a d'ores et déjà affirmé sa volonté de renouveler l'accord jusqu'à fin 2018 lors de la prochaine réunion de l'OPEP et de ses partenaires, le 30 novembre à Vienne.
"Dans le journée jeudi, des doutes avaient émergé sur cette extension après des remarques de la part de compagnies pétrolières russes", a souligné Phil Flynn de Price Futures Group.
Ces entreprises "cherchent désespérément à augmenter leur production pour essayer d'engranger le plus possible d'argent maintenant, au moment où les prix sont au plus haut depuis deux ans et demi", a-t-il souligné.
"Mais le président russe Vladimir Poutine ne va pas se laisser convaincre car il regarde la situation dans son ensemble et comprend le pouvoir politique qui accompagne des prix du pétrole plus élevés", a-t-il avancé.
Le ministre saoudien a notamment affirmé compter sur le soutien de la Russie, se disant "totalement convaincu" que Moscou serait "à 100%" derrière la décision qui serait prise.
Le récent accès de faiblesse du dollar joue aussi un rôle dans le rebond des cours du brut selon M. Flynn. Un billet vert moins cher rend en effet plus attractif les achats de brut, libellé en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.
(c) AFP