Le pétrole américain, en hausse, relativise la chute des exportations
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, gagnait 9 cents et s'échangeait à 56,90 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Les stocks (de brut) ont progressé mais ils sont principalement liés à un plongeon des exportations. Celui-ci ne sera que temporaire étant donné la différence de prix actuelle entre le Brent et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. (respectivement cotés à Londres et à New York)", a commenté Kyle Cooper de IAF Advisors.
Le prix du baril américain affichait jeudi un écart d'environ 6,6 dollars sur le baril londonien, rendant le pétrole américain plus compétitif, ce qui a notamment engendré la semaine précédente un record des exportations américaines depuis que les statistiques sont publiées en 1991, à 2,13 millions de barils par jour.
La production américaine a par ailleurs atteint un record hebdomadaire depuis que ces statistiques sont collectées, à 9,62 millions de barils par jour. "C'est une indication que la hausse des prix est en train de rendre le production de schiste plus lucrative", ont indiqué les analystes de Commerzbank.
Les investisseurs continuaient par ailleurs à suivre la situation tendue au Moyen-Orient, et l'escalade verbale entre Ryad et Téhéran après un tir de missile des rebelles houthis yéménites, attribué par l'Arabie saoudite à leur soutien militaire supposé, l'Iran.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde garde mercredi contre une escalade de la tension entre ces deux Etats, qui pourrait mener selon lui à une "guerre", lors d'une rencontre avec la presse à Charm el-Cheikh.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a quant à lui réclamé mercredi à la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen la fin du blocus imposé depuis lundi, le pays étant menacé de "la plus grande famine" des dernières décennies.