Le pétrole stable, les réserves américaines augmentent
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre prenait 8 cents à 57,28 dollars.
"Une hausse des réserves de brut était l'excuse parfaite donnée aux investisseurs pour encaisser leurs profits (...) mais l'idée que l'offre est limitée reste dans les esprits, donc la baisse des prix (après la publication du DoE, ndlr) n'a été que l'opportunité de nouveaux achats", a résumé Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Les prix restaient notamment soutenus par les tensions au Moyen-Orient entre l'Arabie saoudite et l'Iran.
Le président iranien Hassan Rohani a adressé mercredi une sérieuse mise en garde à l'Arabie saoudite, lui conseillant de ne pas jouer avec le feu.
La veille, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane avait accusé l'Iran "d'agression directe" contre son pays après l'interception d'un missile tiré sur Ryad par les rebelles yéménites houthis, soutenus par Téhéran qui a démenti toute implication.
Cependant, la hausse des prix entraînée par ces tensions ne convainquait pas tous les acteurs de marché.
(c) AFP