Des prises de bénéfices font reculer les prix du pétrole
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, a perdu 15 cents pour terminer à 57,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a perdu 58 cents pour finir à 63,69 dollars.
Mais "le baisse est très légère par rapport à la hausse de 1,71 dollar connue la veille (sur le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) car la pression demeure très forte en Arabie saoudite", a ajouté James Williams de WTRG Economics.
Le Brent avait quant à lui connu une progression de 2,20 dollars lundi.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a accusé l'Iran d'implication dans la fourniture de missiles aux Houthis, les rebelles du Yémen, ce qui constitue, selon lui, une agression militaire directe contre son pays. "Cela pourrait être considéré comme un acte de guerre", a-t-il dit.
"Un de ses ministres a fait un commentaire similaire sur le Hezbollah libanais. La question est: est-ce qu'ils le pensent vraiment ? Une chose est sûre: s'il devait y avoir une interruption dans la production saoudienne à la suite d'un conflit militaire, il n'y aurait pas de capacité de réserve pour pallier ce manque", a analysé M. Williams.
Réserves de pétrole américaines
Les rebelles chiites houthis ont affirmé quant à eux n'avoir reçu aucun missile iranien, menaçant néanmoins de tirer d'autres missiles sur les "ports, les aéroports, les postes frontaliers et les installations vitales" en Arabie saoudite et aux Emirats arabes en cas de maintient du blocus que Ryad vient de durcir contre le pays.
L'accord prévoyant une baisse de la production, qui lie l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et d'autres producteurs, dont la Russie, vise à limiter l'offre mondiale pour rééquilibrer le marché et faire remonter les prix.
Une extension de l'accord devrait être discutée entre l'OPEP et ses partenaires le 30 novembre à Vienne.
Les marchés attendaient par ailleurs la publication mercredi des données officielles du Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis.
Pour la semaine achevée le 3 novembre, les analystes tablent sur une baisse de 2,7 millions de barils des réserves de brut, de 1,9 million de barils des réserves d'essence, et de un million de barils des réserves de produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP