Le pétrole ouvre en baisse à New York, affecté par des prises de bénéfices
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, perdait 14 cents et s'échangeait à 57,21 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Nous avons connu une journée de hausse très forte lundi. La tentation de liquider une partie de ses investissements est plutôt élevée. C'est classique au lendemain de fortes progression", a analysé Bill O'Grady de Confluence Investment.
Le point culminant aux tensions a été "la réaction de l'Arabie saoudite à un tir de missile (de rebelles yéménites intercepté au dessus de l'aéroport international de Ryad, ndlr) qu'elle a associé à un motif d'entrée en guerre", visant directement l'Iran, a ajouté M. O'Grady.
Précédemment, Ryad a annoncé une vaste purge parmi des hauts dignitaires du royaume, dont des princes et des ministres, pour des faits de corruption.
"Le président américain a expressément approuvé ce coup de balai, ce qui devrait encourager le roi et le prince dans leur objectif d'imposer leur pouvoir et de prendre des mesures concrètes face à l'Iran", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Le prince est par ailleurs l'un des plus fervents soutiens à la prolongation de l'accord de réduction de l'offre de pétrole par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dans le but de faire remonter les prix en limitant l'offre sur le marché.
Le renouvellement de l'accord, qui engage pour l'instant ses participants jusqu'en mars 2018, devrait être au menu des réunions qui auront lieu le 30 novembre à Vienne.
L'offre mondiale d'hydrocarbures liquides (pétrole, gaz naturel liquéfié...) devrait grimper de 96,5 millions de barils par jour (mbj) cette année à 101,1 en 2020 puis atteindre 111,3 mbj en 2040, prévoit l'OPEP.
L'offre des pays n'appartenant pas à l'OPEP a été revue à la hausse ces prochaines années: elle devrait croître de 57 mbj en 2016 à 62 mbj en 2022, les trois quarts de cette augmentation provenant des Etats-Unis seuls, estime le rapport.
(c) AFP