Le pétrole monte, soutenu par l'Arabie saoudite
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 60,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 21 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre prenait 27 cents à 54,81 dollars.
Du côté de l'accord de limitation de la production, qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à d'autres producteurs, les marchés ont vu l'annonce jeudi par l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, d'une hausse de ses prix vers l'Asie, comme un nouveau signe du rééquilibrage du marché.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, s'est rendu en Arabie saoudite, et les deux figures de proue de l'accord ont réaffirmé leur dévouement au rééquilibrage des marchés.
"Le ministre saoudien de l'Energie (Khaled al-Faleh, ndlr) a décrit le respect des objectifs de production comme +excellents+, et son homologue russe a fait de son mieux pour assurer que l'accord serait reconduit au delà de mars 2018", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM. Cependant, les annonces n'ont pas convaincu tous les acteurs du marché.
"Nous doutons qu'un accord formel soit annoncé le 30 novembre (jour des réunions de l'OPEP seule et de celle avec ses partenaires, ndlr). Ils peuvent assurer de leur volonté d'étendre l'accord jusqu'à fin 2018, mais avec un baril à 60 dollars, la pression est bien moins forte", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Selon lui, les marchés ont manqué l'information clef des dernières semaines, à savoir les résultats trimestriels des grands groupes pétroliers privés.
(c) AFP