Le pétrole en légère hausse, l'Arabie saoudite remonte certains de ses prix
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 60,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 11 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre prenait 8 cents à 54,38 dollars.
Les prix avaient nettement reculé en cours de séance mercredi et se ressaisissaient légèrement jeudi.
Alors que le Département américain de l'Energie (DoE) a fait état d'une baisse des réserves des Etats-Unis la semaine dernière, "les investisseurs ont quand même préféré encaisser leurs bénéfices. Le rapport reste encourageant pour les prix", a jugé Tamas Varga, analyste chez PVM.
Les exportations d'or noir sont de leur côté montées à 2,13 millions de barils par jour. C'est le plus haut niveau depuis que ces données sont publiées, en 1991.
Les marchés restaient cependant inquiets de la hausse des extractions aux Etats-Unis.
"La production américaine continue de grimper. Elle a presque effacé le recul qu'elle avait enregistré après le passage des ouragans cet été, et frôle désormais son plus haut en deux ans atteint fin septembre, à 9,56 millions de barils par jour", ont commenté les analystes de Commerzbank.
"Saudi Aramco (le géant national du pétrole, ndlr) a fait grimper ses prix officiels du brut à destination de l'Asie jeudi matin, et ce pour le troisième mois consécutif, a noté Michael Tran, analyste chez RBC CM.
Selon lui, c'est bien le signe que l'Arabie saoudite estime que le marché se rééquilibre.
"Nous avions noté qu'avec des afflux importants de pétrole africain vers la Chine, les Saoudiens ne se permettraient pas de remonter à nouveau les prix si l'offre n'était pas réduite, car ils ne veulent pas perdre plus de part de marché", a-t-il détaillé.
(c) AFP