Le pétrole recule un peu sur des prises de bénéfices
Vers 11H45 GMT (12H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 60,13 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 35 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre cédait 11 cents à 54,19 dollars.
Alors que le Département américain de l'Energie a fait état d'une baisse des réserves des Etats-Unis la semaine dernière, "Les investisseurs ont quand même préféré encaisser leurs bénéfices. Le rapport reste encourageant pour les prix", a jugé Tamas Varga, analyste chez PVM.
Lors de la semaine achevée le 27 octobre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 2,4 millions de barils pour s'établir à 454,9 millions, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de 1,3 million de barils.
Les exportations d'or noir sont de leur côté montées à 2,13 millions de barils par jour. C'est le plus haut niveau depuis que ces données sont publiées, en 1991.
Les marchés restaient cependant inquiets de la hausse des extractions aux Etats-Unis.
"La production américaine continue de grimper. Elle a presque effacé le recul qu'elle avait enregistré après le passage des ouragans cet été, et frôle désormais son plus haut en deux ans atteint fin septembre, à 9,56 millions de barils par jour", ont commenté les analystes de Commerzbank.