Le pétrole hésite, le marché reprend son souffle
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 60,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre, prenait 8 cents à 54,46 dollars.
Le Brent était monté vers 09H00 GMT à 61,70 dollars, soit un nouveau plus haut depuis juillet 2015. Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait atteint vers 08H50 GMT 55,22 dollars, un sommet depuis janvier 2017.
Les deux références avaient déjà enregistré des gains de plus 5% sur le seul mois d'octobre et ont vu leur hausse s'accélérer, jusqu'à atteindre leurs sommets, après l'annonce mardi par la fédération privée American Petroleum Institute (API) d'une chute de 5,1 millions des stocks de brut aux États-Unis lors de la semaine achevée le 27 octobre.
Mais les données officielles publiées mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE) se sont avérées plus proche des prévisions des analystes, avec une baisse de 2,4 millions de barils contre des attentes d'un recul de 1,3 million.
Et surtout, pour David Madden, les cours sont sous pression car "les exportations américaines grimpent à des niveaux record et la production du pays est proche de plus hauts historiques".
De manière générale, le marché pétrolier restait tout de même à des niveaux élevés, les investisseurs tablant sur une prolongation de l'accord de réduction de la production par les pays de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et ses partenaires.
Le marché attendait désormais la prochaine réunion de l'OPEP à la fin du mois de novembre à Vienne.
Le soutien affiché de l'Arabie saoudite et de la Russie à une prolongation de l'accord jusqu'à fin 2018 "a alimenté la reprise des prix du pétrole" mais "il y a plusieurs inconnues que le groupe de producteurs va devoir clarifier dans le but d'entretenir la hausse du marché", a prévenu Stephen Brennock, analyste chez PVM, faisant notamment référence à la production prévue en augmentation en Irak.
(c) AFP