Le pétrole repart en hausse, les marchés misent sur un rééquilibrage de l'offre
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 61,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 25 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 5 cents à 54,20 dollars.
Le sentiment des marchés reste positif alors qu'approche la prochaine réunion de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) fin novembre à Vienne", a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Le cartel s'est engagé fin 2016 avec d'autres producteurs, dont la Russie, à limiter sa production pour désengorger un marché mondial qui croulait sous l'offre.
Ces efforts ont contribué à la remontée des prix du Brent, qui ont atteint en séance leur plus haut niveau en plus de deux ans lundi, à 61 dollars.
"Les efforts de la Russie et de l'Arabie Saoudite pour prolonger l'accord jusqu'à fin 2018 ont contribué à la hausse", a noté Tamas Varga, analyste chez PVM.
Les marchés attendaient par ailleurs les données hebdomadaires sur les réserves des Etats-Unis dont une première estimation sera fournie par la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) après la clôture européenne, alors que le Département américain de l'Energie (DoE) publiera ses propres chiffres mercredi.
Les acteurs du marché examineront également le niveau des exportations américaines, qui a atteint début octobre son plus haut depuis que ces données sont répertoriées.
"Ces exportations record n'ont fait que tressauter les prix mondiaux, car au final, elles ont restreint l'offre aux Etats-Unis et poussé les raffineries américaines à surenchérir", ont jugé les analystes de UniCredit.
(c) AFP