Le pétrole londonien stable sur son plus haut en plus de deux ans
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 60,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 9 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 15 cents à 54,05 dollars.
"Les marchés discutent encore de la possibilité que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) étende ses baisses de production. Le marché de l'énergie reste un peu tendu", ce qui explique que les prix hésitent entre hausse et baisse, a jugé David Madden, analyste chez CMC Markets.
Le cartel a conclu fin 2016 un accord avec d'autres producteurs, parmi lesquels la Russie, pour contenir leurs extractions afin de limiter l'offre de brut sur le marché mondial et ainsi tenter de redresser les prix. Une prolongation de cet accord sera au menu d'une réunion à Vienne fin novembre.
"Les dirigeants saoudiens ne cessent de répéter qu'ils sont en faveur de l'extension, et les Russes semblent aussi d'accord", a souligné Matt Smith, analyste chez ClipperData. "Les investisseurs sont en tout cas en majorité positionnés en faveur d'une augmentation des cours."
"Les rapports sur la production de l'OPEP attendus cette semaine devraient soutenir cette hausse dans la mesure où ils devraient montrer que les limites de production ont de nouveau été bien respectées en octobre", ont remarqué les analystes de Commerzbank.
(c) AFP