Le pétrole s'installe à des sommets en deux ans à Londres
Vers 11H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 60,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de vendredi, après avoir atteint vers 04H45 GMT 60,89 dollars, son niveau le plus fort depuis début juillet 2015.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance grappillait 3 cents à 53,93 dollars.
Vendredi dernier, la référence londonienne du brut s'était hissée au-dessus de 60 dollars le baril pour la première fois en plus de deux ans, portée par un regain d'optimisme des investisseurs, car les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires pour limiter leur production laissent espérer aux marchés un resserrement de l'offre mondiale.
Le prince saoudien Mohammed ben Salmane a affirmé la semaine dernière que son pays soutenait la proposition d'un renouvellement de l'accord à cette date, alors que l'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, se sont pour l'instant engagés jusqu'à fin mars 2018.
Cet accord, conclu fin 2016, vise à limiter la production afin de tenter de faire remonter les prix. Une prolongation sera au menu d'une réunion des acteurs de l'accord à Vienne fin novembre.
L'évolution de l'offre accapare l'attention des marchés actuellement, a observé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"Les baisses de production de l'OPEP, les tensions géopolitiques au Proche orient et la pause dans les opérations de forage aux États-Unis ont dominé les gros titres ces derniers temps", autant d'éléments de nature à faire grimper les cours de l'or noir, a poursuivi l'analyste.
(c) AFP