Londres: Les cours du pétrole grimpaient vendredi, la référence européenne atteignant même ses plus hauts en plus de deux ans alors que les efforts de l'Opep laissent espérer aux marchés un resserrement de l'offre mondiale.
Vers 16H25 GMT (18H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait
60,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
95 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 1,09 dollar à
53,73 dollars.
Le Brent a atteint
60,53 dollars vers 16H00 GMT, son plus haut niveau depuis juillet 2015, tandis que le
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a touché
53,93 dollars vers 15H15 GMT, son plus haut depuis sept mois.
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Les marchés continuent de tirer leur optimisme des commentaires de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qui pourrait poursuivre l'accord de baisse de production jusqu'à fin 2018", a jugé David Madden, analyste chez CMC Markets.
Le prince saoudien Mohammed ben Salmane a affirmé jeudi que son pays soutenait la proposition d'un renouvellement de l'accord à cette date, alors que l'
OPEP et ses partenaires, dont la
Russie, se sont pour l'instant engagés jusqu'à fin mars 2018.
Mais le prince "
ne faisait que confirmer ce qui avait déjà été dit par son ministre de l'Energie deux jours plus tôt", ont réagi les analystes de Commerzbank.
Par ailleurs, les marchés semblent désormais opter pour une lecture positive des données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) publiées mercredi.
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Les réserves d'essence des Etats-Unis ont reculé plus que prévu, après quatre semaines de hausse. Les stocks sont désormais moins élevés qu'en 2015 et en 2016 à la même période. En revanche, les réserves de brut augmentent et la production rebondit très vite, après avoir été perturbée par les ouragans cet été", ont commenté les analystes de Capital Economics.
Dans ce contexte, les investisseurs regarderont attentivement les prochaines données sur le marché américain, publiées par l'entreprise Baker Hughes après la clôture américaine.
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Le décompte des puits actifs de Baker Hughes donnera un nouvel indice sur l'état du marché mondial", a commenté Sam Sinclair, analyste chez Inenco.
(c) AFPCommenter Le pétrole dépasse 60 dollars à Londres, une première en deux ans
Communauté prix du baril
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