Le pétrole hésite face à ses plus hauts de l'année
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 58,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 6 cents à 52,24 dollars.
"Les prix du Brent restent soutenus, notamment par les efforts saoudiens pour mettre un terme à l'engorgement des marchés mondiaux", a commenté Sam Sinclair, analyste chez Inenco.
Le premier exportateur mondial s'est allié à un autre poids lourd du pétrole, la Russie, pour mener l'accord de limitation de la production qui lie des producteurs, dont ceux de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour rééquilibrer le marché et faire remonter les prix.
Dernier effort en date, le prince saoudien a affirmé jeudi qu'il soutenait l'idée d'un renouvellement de l'effort au-delà de mars 2018, a rapporté l'agence Bloomberg.
Par ailleurs, les analystes digéraient les données publiées mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis, où les stocks de brut ont légèrement augmenté tandis que ceux d'essence ont fortement reculé la semaine dernière.
"La hausse des réserves de brut est due à une hausse de la production comme des importations. Les plateformes en mer ont repris leur activité après le passage de la tempête Nate", ont commenté les analystes de Société Générale.