Le pétrole en légère baisse avant les réserves américaines
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 58,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 22 cents, à 52,25 dollars.
Les prix ont été soutenus mardi par des propos d'Alexandre Novak et de Khaled al-Faleh, les ministres russe et saoudien de l'Énergie.
"L'Arabie saoudite essaye visiblement de créer un consensus sur un renouvellement de l'accord (de l'OPEP, ndlr), comme l'ont prouvé dans les dernières semaines la visite du ministre saoudien (de l'Énergie) en Irak et celle du roi à Moscou", ont commenté les analystes de BNP Paribas.
L'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, mènent l'accord qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à d'autres pays producteurs jusqu'en mars 2018 pour limiter leurs extractions et rééquilibrer le marché mondial.
"Les deux pays s'expriment en choeur en public, mais cette harmonie n'est pas visible en Chine. La Russie a conforté sa place de premier exportateur vers la Chine face au premier producteur de l'OPEP en exportant une quantité record de pétrole, à 1,545 million de barils par jour" vers le premier importateur mondial, a nuancé Stephen Brennock, analyste chez PVM, citant les données du ministère russe de l'Énergie.
Les marchés attendaient par ailleurs les données hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves arrêtées au 20 octobre pour se faire une idée de l'état du marché du premier consommateur mondial.
Avant ces données officielles, la fédération privée de l'American Petroleum Institute (API) a publié ses propres estimations.
"Les données du DoE pourraient réveiller les marchés, car l'API a fait état d'une hausse des réserves de brut, mais de baisses importantes des réserves d'essence et de produits distillés", ont rapporté Michael van Dulken et Henry Croft, analystes chez Accendo Markets.
(c) AFP