Le pétrole remonte dans un marché hésitant
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 58,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 74 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 53 cents à 52,43 dollars.
"Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a déclaré qu'il ferait +tout ce qu'il faudrait+ pour rééquilibrer le marché. Cette fois-ci, le marché y croit, l'OPEP a gagné en crédibilité avec le respect de son accord de réduction", a analysé Phil Flynn, de Price Futures Group.
Le ministre saoudien, qui s'exprimait à Riyad devant des journalistes, a également estimé que les prévisions de la demande mondiale de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) étaient trop prudentes, a rapporté l'agence Bloomberg.
L'OPEP et certain de ses partenaires, dont la Russie, ont décidé fin 2016 de limiter leur production pour soutenir le marché.
"Le marché est en train de se resserrer et les prix du pétrole sont plus facilement affectés par le risque géopolitique. Depuis le début de l'année, le marché souffre d'un déficit de l'offre d'environ 300.000 barils par jour", ce qui fait reculer les réserves mondiales, ont estimé les analystes de Morgan Stanley.
L'accord a déjà été étendu jusqu'à fin mars 2018, mais les investisseurs attendent désormais de voir si les deux figures de proue de l'accord, la Russie et l'Arabie saoudite, arriveront à convaincre les autres participants de continuer le contrôle jusqu'à fin 2018, une option soutenue par le président russe, Vladimir Poutine.
Le Département américain de l'Energie (DoE) publiera ses chiffres en cours de séance européenne mercredi, tandis que les données de l'American petroleum institute (API) sont attendues mardi.
Les analystes prévoient une baisse des réserves de brut de 3 millions de barils, une hausse de 1,5 million de barils des réserves d'essence et une baisse de 500.000 barils des réserves de produits distillés, selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP