Le pétrole monte sous l'influence de l'Irak et du forage américain
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, prenait 32 cents et s'échangeait à 52,16 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
"Le nombre de puits (de forage aux Etats-Unis) a baissé pour la troisième fois d'affilée la semaine dernière. Au prix de 50 dollars le baril, on pourrait pourtant s'attendre à une reprise à la hausse des activités de forage", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Le marché se concentrait par ailleurs sur l'incertitude qui agite toujours le nord de l'Irak.
Le ministre du Pétrole Jabbar al-Louaibi a affirmé que l'Irak avait accru depuis samedi de 200.000 barils par jour sa production dans le sud du pays pour compenser celle de la province de Kirkouk.
"Il s'agit de compenser la quantité perdue par l'Irak après l'arrêt des exportations par le terminal turc de Ceyhan à cause des opérations en cours", a-t-il expliqué. "Ce surplus de pétrole sera exporté par les terminaux du sud."
Malgré la récupération des champs pétroliers de Kirkouk, les autorités fédérales irakiennes ne peuvent pas exporter le pétrole car elles n'ont pas accès à l'oléoduc construit en 2013 par les Kurdes.
"Le marché demeure sourd d'une oreille et répond prioritairement aux nouvelles qui soutiennent les prix", a estimé Commerzbank.