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Le pétrole monte un peu, aidé par les stocks américains et l'Irak

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole montaient un peu mercredi en cours d'échanges européens, portés par des données encourageantes sur les réserves américaines de brut pour la semaine dernière avant les chiffres officiels attendus dans la journée.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 58,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 47 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre gagnait 20 cents à 52,08 dollars.

"Le marché a renversé les pertes de la veille", qui avaient notamment été alimentées par un renforcement du dollar, "profitant des chiffres de l'API (l'association professionnelle American Petroleum Institute)", a observé Sam Sinclair, courtier chez Inenco.

En effet, selon l'API, les réserves américaines de brut avaient baissé de 7,13 millions de barils la semaine dernière, soit le recul le plus marqué depuis août.

Ces données étaient vues comme de bon augure avant le rapport officiel du département américain de l'Énergie (DoE) pour la semaine close le 13 octobre qui est attendu à 14H30 GMT.

Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks américains de brut devraient avoir baissé de 3,25 millions de barils, ceux d'essence s'être étoffés de 1,05 million de barils et les réserves de produits distillés avoir diminué de 1,45 million de barils.

En outre, les investisseurs restaient prudents vis-à-vis de la situation en Irak, même si Bagdad a repris le contrôle de la région pétrolifère de Kirkouk, dans le nord du pays, que les forces kurdes contrôlaient.

"De toute évidence, les opérateurs de marché ne pensent pas que la paix va durer", ont estimé les analystes de Commerzbank.

"La production de pétrole des champs de Kirkouk (environ 500.000 barils par jour) devrait rapidement se reprendre mais il reste à voir si les Kurdes vont permettre à ce pétrole - provenant d'un territoire dont ils se sont retirés mais dont ils estiment qu'il leur revient - d'être transporté à travers des territoires sous leur contrôle", ont-ils relevé.

Le ministre irakien du pétrole Jabbar al-Louaibi a demandé mercredi au géant pétrolier BP "de prendre au plus vite les mesures nécessaires pour développer les infrastructures pétrolières de Kirkouk".

BP avait établi une base dans la région afin de chercher à développer les champs de Baba Gargar et Havana mais avait dû cesser son travail lorsque les combattants kurdes s'étaient emparés des champs en 2014.


(c) AFP

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