Le pétrole recule, la situation semble se stabiliser en Irak
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 57,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 47 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre cédait 45 cents à 51,42 dollars.
"Il n'y a pas vraiment eu de combats entre les forces gouvernementales et les Kurdes, qui sont partis en laissant les clés des infrastructures pétrolières en raison apparemment de dissensions au sein même du camp kurde", a résumé John Kilduff, analyste chez Again Capital.
L'arrêt du pompage de ces deux champs lundi par des techniciens kurdes avait fait grimper les prix.
"Vu que le gouvernement irakien a repris le contrôle qu'il avait perdu en 2014, la production devrait reprendre, et la perturbation de l'offre ne devrait pas durer", a estimé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Par ailleurs, les marchés attendaient les données hebdomadaires sur les réserves américaines. Le Département américain de l'Energie (DoE) publiera celles pour la semaine achevée le 13 octobre mercredi en cours de séance européenne.
Les analystes attendent une baisse de 3,25 millions de barils des réserves de brut, une hausse de 1,05 million de barils de celles d'essence, et une baisse de 1,45 million de barils de celles de produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP