La hausse des réserves d'essence pèse sur le pétrole à New York
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a perdu 70 cents, pour clôturer à 50,60 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a fini à 56,25 dollars, en baisse de 69 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Le département américain de l'Energie (DoE) a indiqué dans un rapport hebdomadaire que les réserves d'essence, au 6 octobre, avaient progressé de 2,5 millions de barils, soit bien plus que la hausse de 200.000 barils attendu par les analystes.
Les réserves commerciales de brut ont quant à elles diminué de 2,8 millions de barils pour s'établir à 462,2 millions, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient en moyenne sur un repli de 2,4 millions de barils.
"Les importations de brut ont augmenté, et les exportations ont reculé, c'est ce qui explique que la baisse des réserves de brut est moins marquée que la semaine dernière", a affirmé Torbjorn Kjus, analyste chez DNB.
"La baisse des réserves de brut contredit les données de l'American petroleum institute (fédération professionnelle qui publie ses données avant le DoE, NDLR), qui avaient fait état d'une hausse de 3,1 millions de barils", ont aussi souligné les analystes de Natixis.
Pour Torbjorn Kjus, les données du rapport du DoE sont dans leur ensemble plutôt positives pour les prix, avec en particulier la légère baisse de la production des Etats-Unis.
Dans un rapport publié jeudi, l'AIE anticipe toujours une progression de la demande de 1,6 million de barils par jour (mbj) pour atteindre 97,7 mbj en 2017. Mais le rythme de croissance de la demande a ralenti au troisième trimestre en raison d'une faible demande estivale et des ouragans.
La croissance de la demande pour 2018 devrait ralentir à 1,4 mbj pour atteindre 99,1 mbj, a ajouté l'AIE.
(c) AFP