Le pétrole recule, premières données décevantes sur les réserves américaines
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 56,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de décembre.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre cédait 49 cents à 50,81 dollars.
"Les analystes s'attendent à ce que les données officielles du Département américain de l'Energie (DoE) fassent état d'une baisse des réserves, mais les données de l'API ont au contraire montré une hausse des stocks de brut, ce qui entame toujours l'appétit des investisseurs pour le pétrole", a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Les réserves américaines sont scrutées car elles fournissent des indices sur le marché des Etats-Unis, premier consommateur et parmi les premiers producteurs au monde.
Pour la semaine achevée le 6 octobre, les analystes prévoient une baisse des réserves de brut de 2,4 millions de barils, une hausse de 200.000 barils des réserves d'essence et une baisse de 1,9 million de barils des réserves de produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
"Les prix étaient soutenus depuis le début de la semaine par la confiance grandissante des marchés dans le renouvellement de l'accord de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de ses partenaires au delà du mois de mars" 2018, ont par ailleurs commenté les analystes de JBC Energy.
Face à la montée de la production américaine, les marchés espèrent que l'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, continueront ou intensifieront leur accord de limitation de la production, qui vise à rééquilibrer le marché mondial.
(c) AFP