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Le pétrole remonte, l'Arabie saoudite et la Russie renforcent leurs liens

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole remontaient jeudi en fin d'échanges européens, les discussions entre Arabie saoudite et Russie ainsi que la baisse des réserves américaines de brut publiée la veille soutenant les prix.
Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 57,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,36 dollar par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre gagnait 1,01 dollar à 50,99 dollars.

Les marchés étaient soutenus par la présence à Moscou du roi Salmane d'Arabie saoudite, qui a réaffirmé la volonté de son pays de collaborer avec la Russie, notamment sur les marchés pétroliers.

"Nous aspirons à poursuivre la coopération positive entre nos pays en vue de stabiliser les marchés pétroliers mondiaux", a assuré le roi Salmane, lors des pourparlers avec Vladimir Poutine.

Alors que la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se tiendra fin novembre à Vienne, les investisseurs attendent d'en savoir plus sur l'accord de baisse de la production qui lie le cartel et d'autres producteurs, dont la Russie.

"L'Arabie saoudite a dit être +flexible+ sur une extension du gel des niveaux de production jusqu'à fin 2018. L'Etat du Golfe parlait pour l'instant d'étendre l'accord de seulement trois mois, jusqu'à fin juin 2018", a noté David Madden, analyste chez CMC Markets.

L'Arabie saoudite et la Russie figurent parmi les trois plus grands producteurs du monde de pétrole, avec les Etats-Unis, et leurs efforts pour rétablir l'équilibre des marchés compense en partie une hausse de la production américaine.

"La coordination sur la politique pétrolière (des deux pays, ndlr) est une réussite. La Russie a abandonné sa défiance historique envers l'OPEP pour assumer de facto la coprésidence de l'accord cette année", a noté Helima Croft, analyste chez RBC Markets.

Du côté des Etats-Unis, le rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE) a fait état d'une baisse de 6 millions de barils de brut, un recul bien plus important que celui prévu par les analystes.

Les Etats-Unis ont continué par ailleurs à augmenter leur production d'or noir et leurs exportations se sont envolés à un record, atteignant 1,98 million de barils par jour.

"C'est un phénomène basique: moins de pétrole dans le reste du monde et trop de pétrole aux Etats-Unis font baisser le prix du brut américain et s'envoler les exportations", ont résumé les analystes de Société Générale.

(c) AFP

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