Le pétrole new-yorkais soutenu par les discussions sur un accord de l'Opep
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, progressait de 17 cents et s'échangeait à 50,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours, après trois séances de baisse, "se stabilisent avec le repli important des réserves de brut aux Etats-Unis" annoncé mercredi par le département américain de l'Energie (DoE), a indiqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Les Etats-Unis ont continué par ailleurs à augmenter leur production d'or noir et leurs exportations se sont envolés à un record, atteignant 1,98 million de barils par jour.
"C'est un phénomène basique: moins de pétrole dans le reste du monde et trop de pétrole aux Etats-Unis font baisser le prix du brut américain et s'envoler les exportations", ont résumé les analystes de Société Générale.
L'offre a en effet été limitée dans le reste du monde, notamment en raison de l'accord de baisse de production dans lequel se sont engagés jusqu'à fin mars 2018 les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs, dont la Russie. L'objectif est de faire baisser le volume de brut disponible sur le marché mondial et ainsi tenter de redresser les prix des hydrocarbures.
Le président russe Vladimir Poutine recevait jeudi à Moscou le roi Salmane d'Arabie saoudite, chef de file de l'OPEP. Parmi les éléments de discussion devait figurer la possibilité de prolonger l'accord au-delà de mars 2018.
(c) AFP