Le pétrole, poursuivant son repli, ouvre en baisse à New York
Vers 13H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, perdait 30 cents et s'échangeait à 50,28 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Les prix ont récemment fortement progressé en se basant sur la baisse de production observée en Arabie saoudite et plus généralement au sein de l'OPEP, ainsi que sur l'anticipation d'une demande plus forte que prévu en 2017 et 2018", a rappelé Gene McGillian de Tradition Energy. "De quoi rééquilibrer la balance entre offre et demande de pétrole sur le marché mondial."
Toutefois, "depuis que le Brent est monté à son plus haut niveau en deux ans et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. à son plus haut niveau en cinq mois, les signes d'une augmentation de la production inquiètent et tirent le marché vers le bas", a relevé M. McGillian.
Aux Etats-Unis, la production d'or noir, à peine affectée par le passage de l'ouragan Harvey, s'approche de niveaux records. Au Nigeria et en Libye, malgré des interruptions sporadiques, l'exploitation de brut continue à augmenter. Et l'extraction de pétrole au sein des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) serait selon des informations de presse repartie à la hausse en septembre.
L'organisation s'est associée fin 2016 à d'autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production et tenter de rééquilibrer le marché mondial, mais certains pays du cartel ne respecteraient pas les objectifs chiffrés qu'ils se sont fixés.
"Si la Libye et le Nigeria ne deviennent pas des participants fiables de l'accord, le pic des prix de lundi dernier ne va pas être atteint dans les mois à venir", ont jugé les analystes de PVM.
(c) AFP