Le pétrole ouvre en baisse à New York, affecté par la vigueur du dollar
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, perdait 1,26 dollar et s'échangeait à 50,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Ce mouvement de baisse "est en grande partie lié au renforcement du dollar, qui a regagné du terrain ce week-end face aux principales devises", a indiqué John Kilduff d'Again Capital.
Les cours du brut pâtissent également de la perspective de voir la production d'or noir augmenter aux Etats-Unis, où le nombre de puits actifs a augmenté la semaine dernière après plusieurs semaines de baisse, selon un décompte de l'entreprise Baker Hughes diffusé vendredi.
Alors que l'OPEP s'est engagée, en compagnie d'autres producteurs comme la Russie, à limiter sa production jusqu'à la fin du premier trimestre 2018, les entreprises privées américaines profitent des hausses des prix pour relancer leurs activités plus coûteuses quand les cours du baril les rendent rentables.
Par ailleurs selon des chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie dévoilés vendredi, la production américaine a grimpé de 141.000 barils par jour en juillet.
Dans le même temps, les analystes portaient également un intérêt particulier à des informations de presse faisant état d'une légère hausse de la production de l'OPEP en septembre.
"La discipline affaiblie de l'OPEP et l'exemption de la Libye et du Nigeria à participer aux baisses signifient à notre avis que les réserves de pétrole de l'OCDE vont mettre plus de temps que prévu à reculer", ont prévenu les analystes de Commerzbank.
Les cours ont nettement rebondi en septembre après la publication de commentaires jugés encourageants de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sur la demande mondiale d'or noir en 2017 et 2018.
(c) AFP